"Dans la confusion de notre époque,quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom l'Orthodoxie,
il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères..."
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 24 octobre 2016

Lundi de la Dix-Neuvième Semaine après la Pentecôte






Philippiens 4:10-23; Luke 7:36-50


Comment est-il possible que bien que Simon le Pharisien révère le Seigneur et l'invite à venir chez lui, il est scandalisé quand il voit qu'Il accorde sa faveur à une femme pécheresse et l'autorise à s'approcher de Lui ? Pourquoi pense-t-il en lui-même, “s'Il était prophète,” et ainsi de suite ? Parce qu'il s'était occupé de mondanité et ignorait donc une compréhension raisonnable de la manière dont Dieu fait les choses. 

Ces deux royaumes, mondains et spirituels, ont des caractéristiques et des lois complètement différentes. Notre esprit juge tout le temps ses propres préoccupations selon les lois de ces préoccupations. Selon la réflexion du monde, il ne faut pas avoir de contact avec une femme évidemment pécheresse.

 Simon juge ainsi, en oubliant que le repentir rend chacun pur, et met les pécheurs au niveau des gens vertueux. Il croit que la femme pécheresse ne devrait pas être là, et que si le Sauveur ne la chasse pas, c'est probablement parce qu'Il ne sait pas qui elle est. 

Une autre pensée suit immédiatement celle-ci : s'Il ne sait pas qu'elle est pécheresse,  quelle sorte de prophète est-Il donc? Il ne l'a pas dit en paroles, mais il l'a seulement pensé, bien qu'il n'y ait eu aucun changement dans son  apparence extérieure. 

Mais le Seigneur a vu son coeur et l'a corrigé en conséquence. Il lui a suggéré que les pécheurs ont aussi une place à côté de Lui, et que la femme pécheresse qui s'est unie à Lui dans son coeur, l'a révérée plus que ne l'a fait Simon, qui l'a honoré avec de la nourriture seulement. Les aspects extérieurs mènent une personne à un sentiment de satisfaction de soi désagréable au Seigneur, pendant que les choses intérieures préservent toujours un sentiment d'absence de mérite devant le visage du Seigneur omniscient.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
St. Theophane the Recluse
Thoughts for each Day of the Year
St. Herman of Alaska,
Platina, CA
USA,
2010

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