"Dans la confusion de notre époque,quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom l'Orthodoxie,
il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères..."
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mercredi 15 septembre 2010

Commentaire 2



Galates 2:11-16 & Marc 5:24-34


La femme hémoroïsse n'eut qu'à toucher le Seigneur avec foi, et une puissance sortit du Seigneur et vint en elle: aussitôt la fontaine de son sang fut tarie. L'écoulement du sang est une image des pensées et des intentions passionnées, sans cesse jaillissant du cœur, s'il n'a pas encore été nettoyé de toute sympathie pour le péché, c'est notre maladie du péché. Elle est captée par ceux qui se sont repentis et avec zèle s'efforcent de se maintenir purs, non seulement extérieurement, mais intérieurement également. Ces gens-là voient que les mauvaises pensées viennent sans cesse du cœur, et ils s'en chagrinent et cherchent la guérison. Mais il n'est pas possible de trouver la guérison, en soi-même ou chez d'autres, elle vient du Seigneur, ou plus précisément, elle vient quand l'âme touche le Seigneur et que la puissance sort du Seigneur et entre dans l'âme. En d'autres termes, elle arrive lorsqu'un contact tangible avec le Seigneur se produit, ce dont témoignent une chaleur particulière et une ardeur intérieure. Quand cela arrive, dis-je, l'âme sent immédiatement qu'elle a "été guérie de son mal." C'est un grand bien, mais comment peut-il être atteint? La femme hémoroïsse se précipita vers le Seigneur et reçut la guérison: nous aussi nous devons nous précipiter vers le Seigneur, aller sans paresse par la voie étroite des efforts spirituels intérieurs et extérieurs. Tout est étroit et contraignant pour ceux qui vont en ce sens, et le Seigneur n'est pas en vue. Mais soudain voici le Seigneur. Et la joie! Le Royaume de Dieu ne vient pas sensiblement...

Galates 2:21-3-7; Marc 6:1-7

D'où cet homme tient-il ces choses? et quelle est cette sagesse qui lui est donnée? Ainsi parlait le peuple de Nazareth à propos du Seigneur, après avoir connu son ancienne modeste. La même chose arrive avec tous ceux qui suivent véritablement le Seigneur. Celui qui s'en tient strictement à la Voie du Seigneur change complètement une fois qu'il a travaillé à surmonter tout ce qui n'est pas juste en lui-même. Sa constitution toute entière, son regard, sa démarche, sa parole et son comportement portent tous la marque d'harmonie et de dignité particulière, bien qu'il puisse provenir d'un milieu humble, et qu'il n'ait pas d'éducation. On entend alors, "D'où cet homme tient-il ces choses?" Si les choses qui sont visibles et corporelles sont tellement transformées, que peut-il être dit des choses intérieures, de l'âme, elles qui sont plus directement et étroitement soumises à l'action de grâce transformatrice, et dont les choses extérieures ne sont que l'expression et la conséquence? Comment lumineuses, précises et déterminées sont ses pensées à propos de tout! Comme il est vrai son jugement sur ce qui existe et se produit! Son point de vue sur tout, est supérieur à celui des philosophes! Et ses intentions, ses actions et ses entreprises? Tout est pur, saint, reflétant la luminosité céleste. En vérité, il s'agit d'une nouvelle personne! Il n'a pas reçu d'éducation, n'a pas entendu des conférences dans les universités, et n'a pas eu  du tout d'éducation illustre, et pourtant il est le plus sage et il a de très bonnes manières. L'écoute envers soi-même, le travail sur soi-même, la prière et s'approcher de Dieu, remodèle toutes choses par la grâce de Dieu, et personne n'a vu comment cela arrive. C'est pourquoi la question se pose, "D'où cet homme tient-il ces choses?"

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
http://days.pravoslavie.ru/en/Days/20100902.htm



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